Très bon reportage sur le vin, peut-être trop « bordeaux, bordelais » : un angle souvent peu abordé , où l’on dénonce l’usage des pesticides, le lissage des vins, l’uniformisation du goût, la technologie « abusive ».
On comprend bien quelles sont les limites du nouveau classement de Saint-Emilion : un classement fabriqué entre « amis » qui, surtout, va permettre à chacun des lauréats de faire une plus-value extraordinaire sur le prix de l’ha.
Isabelle Saporta fait évidemment un portrait à charge et on peut lui reprocher son côté « passionaria ». Néanmoins, son échange avec le directeur du conseil interprofessionnel des vins de bordeaux est éloquent. Les crus classés, qui ne représentent que 1,5 % des volumes, « volent » la vedette à tous les autres. Les Bordeaux et Bordeaux supérieurs n’ont pas vu leur prix revalorisés depuis très longtemps et une grande partie de la profession à Bordeaux souffre.
<
* cours oenologie paris orléans pas cher