Nous avons pu déguster des grand vins prestigieux grâce à Bruno qui nous permet de découvrir sa cave.
C’était un grand moment de plaisir partagé car nous avons pu goûter des vins d’exceptions sur de très belles années et nous faire une idée de ce que peut-être un vin à son apogée.
Je vous livre nos commentaires sur cette dégustation dans l’ordre où nous avons découvert les vins.

Grands vins
Puligny Montrachet premier cru « La Garenne » 2010 – maison Louis Jadot
Robe jaune pâle avec des reflets clairs, vin brillant et limpide.
Nez très expressif, très fin et complexe avec des notes de mousse, mirabelles, abricots, miel sur un fond de céréales et d’amandes fraiches.
En bouche, il est frais, rond, assez généreux, avec un très haut équilibre. La rétro-olfaction est magnifique sur le beurre et la noisette fraiche, finale anisée. Il est d’une longueur exceptionnelle.
On peut le boire, et ou l’attendre jusqu’à 5 ans. Blanquette de Lotte, Saint Jacques, Soumaintrain, Ris de veau à la truffe – t ° 13 deg
Château Gazin – pommerol 2008
Robe rouge foncée avec des reflets orangés, brillant et limpide.
Nez agréable, très expressif, complexe, notes de cave à tabac, de fruits macérés, de cuir et de cendres ( typique de la crasse de fer).
En bouche, l’attaque est franche, les tanins sont très fins mais encore très présents, il est généreux. Équilibre est au top, en rétro-olfaction, on trouve des notes de fruits noirs, de cuir et de truffes. Il est très long.
On peut le boire mais aussi encore le garder au moins une dizaine d’année, ses tanins le lui permettent. A servir sur un boeuf en brioche aux cèpes – t° 18 °
Chasse Spleen – cru bourgeois exceptionnel – moulis – 2000
Robe rouge foncée avec des reflets orangés.
Le nez est agréable, très complexe et puissant. On y trouve des notes de pruneau, de cacao, d’herbes sèches, de cuir sur un fond grillé.
L’attaque est franche, les tanins sont fins et fondus, il est plutôt généreux. L’équilibre est très beau, on est sur des notes de fruits noirs murs. Il est très long en bouche.
Ce vin est à son apogée, donc à boire avec une cote de boeuf, un parmentier de canard, un filet de biche aux fruits rouges. – t° 18 °
Hermitage, Yann Chave – 2001
Robe rouge foncée, reflets orangés.
Nez agréable, très fin et puissant. On y trouve des notes de cannelle, de cuir, de réglisse, de violette, de cassis confit.
Attaque franche, tanins très fondus, vin généreux. Il présente un très bel équilibre avec une grande fraicheur et une belle longueur.
Absolument divin, à boire, sur un cuisseau de sanglier et à servir à 18 degrés.
Si vous êtes tentés par ce type de vins, vous pouvez toujours demander à Bruno, s’il n’a pas quelques trésors à vous faire découvrir : pelletib01@laposte.net
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un grand merci à Bruno qui nous permet de découvrir des vins exceptionnels et de partager dans la bonne humeur nos talents olfactifs et nos idées culinaires ….une mention spéciale pour ce très bel Hermitage séducteur en diable …..
Merci Nicole et vivement la verticale !
Eh bien ça donne envie tout ça, les vins et les mets. C’est quand le prochain accord mets vins ? Bises Olivier
Je sais pas encore Olivier, bientôt sans doute…
j’aime me promener sur votre blog. un bel univers. Très intéressant et bien construit. Vous pouvez visiter mon blog naissant ( lien sur pseudo) à bientôt.