Nous avons visionné Mondovino avec le groupe de Guilhem le jeudi 29 janvier.
Le thème de ce film réalisé par Benjamin Nossiter est le vin face à la mondialisation. Il a dressé une galerie de portraits truculents aux personnalités très affirmées. On y trouve tant un paysan Sarde, qu’une star bordelaise, un critique mondialement réputé, un faiseur de vin international.
Les points de vues sont différents et finalement la grande question reste la standardisation des goûts. Si un seul homme Robert Parker (critique), par ses préférences gustatives et olfactives fait la pluie et le beau temps dans le paysage viticole mondiale et qu’il est relayé par des « techniciens » comme Michel Roland (oenologue) qui pourront façonner le vin à son goût, cela pose question. Il faut savoir que Robert Parker semble avoir une ligne directrice : des vins opulents, puissants, parfumés et très boisés. D’autre part quand on voit le petit home sweet home de Bob, on peut se faire du souci quand au bon gout de ce dernier…
Quelques irréductibles s’insurgent contre cette uniformisation et on les voit avec leurs « belles gueules » défendre becs et ongles, leurs terroirs, leurs lopins de terre… On y trouve Hubert de Montille, Aimé Guibert et on se régale de leur intelligence de terriens un peu rusés.
Pour illustrer ce film nous avons déguster 4 vins, deux m’ont particulièrement séduites, en voici mes commentaires
Dans l’esprit « terroir »
Volnay premier cru « les Brouillards » 2008, Hubert de Montille
Robe rouge claire, reflets orangés, brillant et limpide. Agréable, expressif, très fin avec des notes giboyeuses, de cuir, de fourrure, de truffes, de cerises macérés, de tabac, de cendre.
Attaque franche, tanins très fins et veloutés, assez généreux, équilibre dans la délicatesse. En rétro-olfaction on retrouve des notes de feuilles mortes, de cendre, de terre. Il est très long en bouche, avec une belle fraîcheur.
Ce vin est d’une élégance rare, c’est très très raffiné.
Dans l’esprit « Parker »
Valandraud Saint-Emilion Grand Cru 1995
Rouge foncé, reflets violets. Agréable, très expressif, très fin et complexe. On y trouve des notes grillées, de vanille, de zen, de café, de pivoine, de jacinthe.
L’attaque est franche, les tanins sont très présents et fins, ils doivent se fondre. Il est assez généreux. Il est très équilibré, en rétro-olfaction, on trouve des notes épicés, torréfiés et des notes florales. Il présente une très belle longueur.
Ce vin est une vraie bombe, d’une extrême puissance, extrêmement bien construit. Il faut l’attendre au moins 8 ans.
Merci à Guilhem de dénicher tout ces vins.
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« les chiffres ont ceci de commun avec le langage des fleurs : on peut leur faire dire ce que l’on veut ». C’est cher quand on doit le payer, mais pas cher comme rémunération pour une soirée par exemple….langage des fleurs, horoscope, pensées vagues, billets d’un seul zéro à l’infini; ces p’tit papiers, puissent ils un soir vous consoler ! Deux cent euros ce n’est rien, dépensé, oublié ou pas, et regagné…et redépensé, et ensuite regagné. Peu importe le prix d’une chose si elle vous intéresse, c’est la vraie question. Un billet d’avion est toujours trop cher pour moi, et je suis prete a payer cher pour ne pas le prendre. A partir du moment ou vous faites attention au prix d’une chose dont vous avez envie, c’est précisement à ce moment que ça devient cher et désagréable. Langage des fleurs.
How much SE GC ?
very expensive perhaps 200 $$$