Cours Oenologie Paris – Orléans

A bas le contenant, vive le contenu !

Peter Mayle- Château l’Arnaque – collection Points (merci Morgane et Anissia pour cette découverte)
Bon polar rondement mené, pour découvrir ou redécouvrir Marseille, en recherchant quelques 500 grands crus dérobés à un riche et arrogant californien. Une petite incohérence que je me suis régalée à repérer : le caviste se déplace en solex dans une cave voutée, c’est pas terrible, terrible non ?

Je ne résiste pas à l’envie de vous livrer une petite nouvelle très savoureuse, tirée d’un livre de Giono « Le noyau d’Abricot » chez Grasset

La princesse ayant envie…

La princesse ayant envie de goûter aux bergerades, avait mis une jupe de fausse futaine et chaussé de mignons sabots tournés dans un billot de cèdre saint que ses vaisseaux avaient pris aux lointaines îles. Elle possédait une ferme dans l’enceinte de son parc, car ce besoin bucolique la poignait assez souvent, et ce jour-là – un jour qui palpitait à la limite de l’automne – elle vint sous la treille déguster les lourdes panses de ses raisins muscat.

Elle prenait un grain seul entre son index pointu et son pouce, le posait sur ses lèvres, appuyait avec ses deux doigts, elle aspirait le jus jaillissant et elle rejetait les peaux vides, et ainsi tant que la grappe avait un grain.

Or, quand elle eut fini, qu’elle eut assouvi son désir et se fut, comme il sied, extasiée devant le beau ciel de scabieuses, elle se sentit l’âme vide, et pria qu’on voulût bien l’amuser d’une malice champêtre.

Un pâtre, qui restait chaque année de longs mois sur les hauts pâturages à garder des troupeaux de yacks, s’avança pour la satisfaire.

Il cueillit les peaux de raisins que la princesse avait jetés et qui jonchait un petit massif d’oeillets de poètes.

Il leur insuffla son haleine, les gonflant comme des ballons multicolores, et il dit à la princesse de manger les grappes ainsi refaites.

Et voici, ô miracle, qu’elle y but un air si savoureux, si magicien que, sans bouger du banc rustique ou elle était assise dans les bouillons mordorés de sa robe en fausse futaine, elle vit : les hauts déserts d’herbe où dodelinent les sévères clochettes d’aconit, les harmonieuses forêts, les torrents veloutés dont les ondes coulent avec des bonds de chèvre, les pics acérés où s’accrochent les nuages, et l’image bleue qui dort sous la face virginale des glaces – un air savoureux !! – et il était fait de la simple haleine du berger qui dans sa longue solitude, mâchait toutes les plantes aromatiques de la montagne.

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Une réflexion sur “Lectures estivales

  1. Merlotte dit :

    Il doit écrire « d’après le dictionnaire ». On croirait lire une traduction ratée. P°auv’gionoquisgrattelateteavantchaquemot….patre ne va pas avec yack. Faux conte,…phrases laborieuses, extraction difficile, écologie à 3 balles , registre lexical éparpillé, musicalité zéro. Pour lire du français encore plus rétro mais plus fluide, essayez Rabelais, François Villon ou Marguerite de Navarre. Ils ne font pas semblant, il sont de leur temps ou même un peu en avance pour leur époque…Les guignols l’ont bien dit il y a une quinzaine d’années : le progrès c’était mieux avant.
    De toutes façons Giono est coupable toujours l’oeil dans le rétroviseur, faux pacifiste planqué Vichyste. On ne peut pas vivre ce qu’il a vécu et écrire de telles fadaises. De la « fausse futaine » : foutaise.

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