Petite liste à compléter
Je me délecte en lisant un polar que m’a offert ma copine Merlotte, ç’est pas tout nouveau, mais c’est pas grave. Il est question de vigne, d’Italie, de magouilles, de bondieuserie, d’amour et de vieilles amitiés…C’est drôle, très bien écrit. A lire sans modération : La commedia des ratés de Tonino Benacquista – Folio Policier.
– Une BD : Robert Parker – les 7 péchés capiteux
Je viens de lire une BD sur Robert Parker, le célèbre gourou américain du « Bordelais », c’est drôle, très bien documenté et le dessin très réaliste. En revanche, on peut regretter la façon dont sont articulés les chapitres, je trouve que ça n’apporte rien de plus à l’histoire. Autre chose, ça s’adresse peut-être à des gens bien informés sur le sujet.
Allez, je vous raconte le début : nous sommes en 2017, Parker à rendu son tablier, il vit dans le Maryland, et là il reçoit une invitation qu’il pense provenir de ses amis bordelais pour ses 70 ans. Il se réjouit, répond favorablement, mais à l’arrivée il est emmené dans l’église troglodytique de Saint-Emilion et à priori, il va être juger…
Réf : édition 12 bis – auteur : Simmat et Bercovici – titre : Robert Parker – les 7 péchés capiteux
-Un numéro « questions – réponses » de science et vie vient de sortir sur la science du vin. C’est bien fait, très agréable à lire ou vous apprendrez entre autre que nous sommes tous des « daltoniens » du goût. (sep 2009)
– Une lecture pour cet été : Le désir du vin à la conquête du monde, par Robert Pitte chez Fayard pour ceux branché par l’histoire et la culture
– Une double découverte : la lecture d’un manga sur le vin, le titre ne vous y arrêtez pas « les gouttes de dieu » et foncez ( le 20… vient de paraître). C’est une intrigue qui tient le lecteur en haleine de tome en tome, je crois qu’il y a 18 volumes. Très bien documenté sur le vin, très pédagogique , on comprend bien comment fonctionne les appellations. Un moins, peut être le parti pris de choix très classique dans les vins. Autre chose, il faut avant prendre un cours pour comprendre comment lire le manga
– « Les lieux-dits dans le vignoble Bouguignon de Marie Hélène Landrieu-Lussigny chez Jeanne Laffitte » : ou l’on raconte qu’à Aloxe Corton ‘les bressandes’ sur cette commune ont appartenu à 3 vieilles filles venues de la Bresse et que le seigneur de Puligny au moyen-age partagea ses terres entre ses enfants : le fils aîné ou « chevalier, les filles ou « pucelles » et le bâtard !
Une perle rare, c’est le seul bouquin qu’il existe sur le sujet , je suis ravie de l’avoir enfin trouvé.
– « Dictionnaire amoureux des vins de Bernard Pivot chez Plon » : un très beau cadeau, à savourer à petites doses, on le prend, on consulte, on le repose et on y revient amoureusement…
– « Histoire sociale et culturelle du vin de Gilbert Carrier chez Larousse » : un autre éclairage sur le vin, pour les fanas d’histoire qui remet le vin, sa culture, sa consommation, dans un contexte social et historique.
– « Le nouvel atlas mondial du vin de Hugh Johnson chez Robert Laffont » : un ouvrage de référence, si on a une grande de table de salon…Livre très bien écrit, exhaustif, des références de vignerons intéressantes et pour les amateurs de cartes, c’est un vrai régal !
– « Encyclopédie des vins et des alcools d’Alexis Lichine collection Bouquins » : bien écrit et très complet, un peu austère dans sa présentation. Il présente l’avantage d’être peu cher et léger, on peut l’emmener partout.
– « Grand atlas des vignobles de France chez Solar » : pour les fanas de cartes géographiques et géologiques, très précis sur les sols et sous sols
éf : cours oenologie Paris
Bulbul Sharma reste en bonne forme dans « mes sacrées tantes », toujours avec de petites histoires d’enfance indiennes et gourmandes ou des récits de jeunesses, de tyrannies familiales. Et plein de bonnes choses à manger. On goute à tous les plats du menu de la trattoria de Vigata, dans les premières zenquètes du commissaire Montalbano de Camilleri. Ce policier est très gourmand, mais il doit etre un vrai dromadaire, car il ne boit rien au restaurant. En été, ne vous privez pas de lire, dans cette série : « un été ardent ».
Montalbano ne fait pas partie des coincés narcissiques du « diable habite à Notting, Hill », navrant livre racontant la vie de petits cons très riches « qui n’ont pas mangé un lipide depuis 2004″. On admire leur compte en banque plus que leur garde manger. Une des narratrices, Mimi, reste assez drole (car ne se laisse pas mourrir de faim) lorsqu’elle décrit le menu (et les prix) des restos snob des environs de Kensington High Street. J’ai l’impression que ce quartier a changé, Il y a 20 ans (ou plus), quand étant baby sitter à Londres j’allais quotidiennement boire un coup au pub » the sun in splendor », pub extraodinaire (avec grand jardin ombragé) de Portobello road, L’enfant devant etre promené dans un jardin, je l’emmenais au pub manger des chips au vinaigre, promenade logique pour un petit londonien. Personne n’imaginait qu’un etre humain pouvait se régaler d’un émincé d’algues saupoudré d’épautre ou toute autre connerie bobo- alimentaire, et pour 30 livres sterling.
Pas besoin d’avoir bu du vin pour être totalement siphonné. C’est un vrai feu d’artifice, la schizophrénie règne en maitre à la Poste (surnommée la Peste) selon les petit jeux de mots qu’affectionnent les hotes les plus bavards des « hachepés ». Dans « Poste mortem » (de Mr Reboux), une hilarante et inquiètante schizo nommée Simone retient en otage son ministre de l’époque -Dominique Strauss Kahn, et deverse sur lui sa folie authentique et ses frustrations de postière. C’est hilarant, pas besoin de sortir reveillonner chez des amis, restez chez vous à lire avec une bonne bouteille. L’entonnoir, vous le mettez ou vous voulez. Pourquoi pas sur votre tête ? De toutes façons, vous allez probablement mieux que notre héroine.
Feu d’artifice culinaire et littéraire, vocabulaire riche et expressif, voilà un livre qui nous titille les papilles alors même qu’on le lit. C’est sophistiqué et parfumé, certainement pas écrit par une tièdasse. « Le palais du Mandarin » de Thanh-Van Tran-Nhut est un condensé de petites nouvelle culinaires extrèmement orientales et délicieuses. La collections « exquis d’écrivains » nous propose d’autres recueils dans cette veine : une « Saga italienne » et un « Sous les mets les mots ». Ces derniers n’ont pas la virtuosité d’écriture du « Palais du Mandarin », dont une des force est le talent, très « coursdoenologiste » de décription des sensations visuelles, olfactives et gustatives. Je n’ai pas lu toute cette collection de petits livres Picquier, mais Mme Tran-Nhut m’en a mis plein la vue en 50 pages petit format, j’ai peu d’espoir de trouver son égal.
« sachez qu’il ne faut pas mèler le vin avec des éléments autresque ceux sus-nommés….Les premier de ces éléments terribles est l’eau, laquelle, comme il sera démo,tré, menace souvent la vie. mais il est des paltoquets qui versent de l’eau dans le vin. Tudieu! Par cet acte horrifique ils provoquent la gratelle, la pépie, les scrofules et la courante…Le deuxième de ces élément est la gent féminine en mal de bonnet de nuit, qui ne recule devant rien pour conduire les buveurs émérites devant l’autel… » Bonne tranche de rire médiéval avec François Rabelais et son « Traité du bon usage du vin ». Beaucoup plus exotique et plein de bonnes recettes, le très joli livre de Bulbul Sharma « La colère des aubergines ». Vie quotidienne en Inde et récits de famille vus depuis la cuisine, chaque chapitre se finit par une recette. Pickle de mangue, purée de lentilles au gigembre, pakora aux épinards…Vous avez le choix pour diversifier vos repas et épater vos amis, sans pour autant risquer la gratelle ni les scrofules.
« la gourmandise » de Murielle Barbery, c’est pas mal. On y lit des clichés sur un critique gastronomique qu’elle évoquera à nouveau dans « l’élégance du hérisson », son livre suivant (bien plus distrayant). Tout un chapitre est consacré aux boissons fermentées, et elle préfère le whisky au vin. Le pain, les sushis, le pot au feu, le potager de grand mère, les parfums des feuilles de géranium, c’est le festival du nez. Le descriptif de la famille du critique (copieusement haï par beaucoup) est moins savoureux, voire simpliste. C’est le portrait d’un égoïste qui semble croire que si ce qu’il mange est bon, c’est juste pour lui faire plaisir, le reste du monde (choses et êtres non comestibles) n’ existant pas, si ce n’est pour le déranger….Pas très gai tout ça.
« La bouffe est bonne à Fatchakulla », voila un titre prometteur. C’est un « Série Noire » qui parle de façon drôle du desoeuvrement dans une petite ville du sud des Etats Unis, et de l’usage immodéré des boissons fermentées qui en résulte. La vague de meutres sauvage qui s’abat sur la ville ne le freine pas, bien au contraire. Je vous laisse savourer les samedi après midi de repos de la pute obèse qui va pêcher sur la rivière du coin, en flotant nonchalament le cul dans une chambre à air, suivant mollement les caprices du courant….
Une lecture distrayante « la soupe de Kafka ». Des recettes en pastiches littéraires, ou des pastiches en recettes. On appreciera la recette de poulet que nous confie le Marquis de Sade, les Rostis de Thomas Mann, La sole Dieppoise (ou d’ailleurs) d’un Borges particulièrement deboussolé, le Risotto de la colère de Steinbeck et le dessert très théatral d’Harold Pinter. Bon appétit !!!
Pour ceux qui vont lézarder en septembre, qui aiment lire et que la vie des autres intéresse, voici mieux que « Voici ». La bio de Fellini par tullio Kezich est très intéressante, nous renseigne sur une bonne tranche de l’histoire de l’Italie et de ses artistes, et donne envie de voir les films du maitre qu’on ne connait pas. La bio de Proust par Painter (grand tube du hit parade des biographies depuis 60 ans) est très précise mais aussi futée : comment ne pas s’étonner de lire des phrases aussi longues chez le génial Marcel (100 mots en moyenne) ? Ce célèbre écrivain asthmatique n’aurait pas pu en prononcer une seule entière. « La recherche » est elle une sorte de défoulement verbal ? La bio est à l’image de l’oeuvre : longue, laborieuse, mais subtile dans l’analyse des thèmes et de la forme, surtout très drole et à l’occasion vacharde. A lire en trempant son boudoir dans du Frontignan, ces 2 biographies sont « ce qu’on a vu de plus fort depuis les tables tournantes ».
Un bon livre qui met l’eau à la bouche et donne plein d’idée de recettes « Mangez moi » de Agnes Desarthe. Une femme un peu paumée ouvre un petit resto dans le 10è arrondissement. Pourquoi une si lourde entreprise, alors qu’elle est seule ? C’est bien là la vraie question même si elle se débat dans les mille et un problèmes matériels et quotidiens auxquels l’expose son restaurant et son absence de revenu. On glane au passage des recettes délicieuses, on comprend que la convivialité c’est toujours le plat du jour, même s’il y a beaucoup de façon de la cuisiner et si les ingrédients ne sont pas toujours les mêmes. Elle abat les frontières entre les âges et les préjugés en avançant masquée en cuisinière. Un ovni littéraire inclassable… roman (mais la trame romanesque est ce qui est le moins réussi dans ce livre), chronique fictionnelle, leçon d’éthique humaniste magistrale mais très modeste. Un superbe livre en tous les cas ( et de la même auteure : « cinq photos de ma femme » vous en met plein la vue dans un autre style). Elle oublie un peu le vin dans son livre, ne devrions nous pas l’inviter à un de nos cours ?
Si on aime rire, et qu’on veut lire un peu, voici la description magnifique d’une cuite et d’une plongee dans le jazz et les fresques venitiennes : « toquaille and tinetorette ». Il s’agit de la premiere nouvelle du recueil « Les roubignolles du destin » de J.B. Pouy (le pere du Poulpe et de La Belle de Fontenay, entre autres). Un looser suit un dieu du saxophone pour une arsouille magistrale au Tokay dans les ruelles de Venise. L ecriture de Pouy est eblouissante, on ressort lessive en 6 pages et, comme le narrateur, on a tout et rien compris: c est Tinetorette et c est le jazz. On peut pousser plus loin la lecture et grincer des dents vingt pages plus loin en assistant a un reglement de comptes entre 2 freres qui se haissent dans « I keep my mogettes working ». En depit des titres anglais, l ecrivain est un brillant narrateur francophone. Vous ne verrez plus jamais les mogettes et le Tokay du meme oeil.
C’est l’alcool qui lui monte à la tête. Y s’laisse aller. Les critiques il adore, puisqu’on parle de lui. Nossiter vient de publier un bouquin chez Grasset qui est moins bon qu’une daube. Name dropping, auto congratulation, parisianisme, dégustation dans des restaurants 3-4-5 étoiles ou chez des cavistes de son choix, train de vie de nanti jouant les faux naifs, extraits de conversations incompréhensibles. Pour couronner cet opus sans réel message (en dehors du nombrilisme lassant de cet éclectique artiste polyglotte), on finit avec une dicussion les yeux dans les yeux avec la meeeeeeerveilleuse Charlotte Rampling, trop c’est trop. Mr Nossiter était original et intéressant la caméra sur l’épaule, et quand il s’indigne du prix du verre de vin à l’Atelier Robuchon, on se demande 1)s’il a regardé le menu à l’entrée ou 2)pourquoi il ne quitte pas la salle après avoir parcouru la carte et vu les tarifs. Le chien pèteur de Parker nous manque cruellement à la lecture de ce livre trop peu incisif. N’ayant pas fait de tache sur le bord des pages en parcourant ce livre et je l’offrirai à quelqu’un de snob, superficiel, et que je n’aime pas beaucoup.
Le livre recommandé par Marielle K sur « Bordeaux Bourgogne : passions rivales » était très intéressant. (Les côtes du Rhone attendront un autre écrivain). c’est un livre qui raconte, en se fondant sur des références bibliographiques historiques et littéraires précises (l’auteur est le président de l’université Paris IV) l’histoire depuis les romains des grands vins de ces 2 régions. Parfois, il serine un peu l’air du catalogue, mais globalement, c’est intéressant de voir que le cépage Gamay a été chassé de la bourgogne après qu’un loi du roi de France l’en ait exclu car il le trouvait pas bon du tout, car Paris et la cour s’abreuvaient dans cette région. Au contraire, Bordeaux était sous gouvernance Anglaise pendant longtemps et suivait une démarche plus clientèliste, distribuant et modifiant ses assemblage au grès des clients de toute l’Europe du Nord et même des colonies Américaines : de Samuel Pepys à Jefferson, tous avaient un avis sur lesquels étaient les meilleurs Bordeaux, pendant des siècles. Les terroirs, l’influence des poches d’argiles souterraines, le trafficage et les tonnes de terres amenées par les producteurs afin de modifier leur propres parcelles, c’est assez marrant. Les techniques de vinification au nord et au sud sont décrites. L’auteur -qui d’habitude rigole beaucoup moins quand il se plaint de la nullité des lycéens sortant du bac dans les pages de Libération (il est clairement adepte du dicton : le progrès, c’était mieux avant- évoque un souvenir de pigeage et le compare au bain d’Obelix dans la marmite de potion magique. Le prix des parcelles célèbres est cité, c’est impressionnant, et les transaction immobilières récentes sont citées. Il parles des oenologues « experts » , des tendances actuelles( notamment la merlottisation massive de Cheval Blanc et de Pétrus), de Mondovino et de la mondialisation, c’est assez complet. Ce livre m’a ravi car il apporte l’espoir d’une vie meilleure et fait rêver : pouvoir un jour, comme Philippe de Rotschild passer mes journées en pyjama de soie à boire du Médoc en traduisant des bons livres.
Si on a l’estomac solide et pas trop lmal au crâne on peut parcourrir le consternant « menace sur la civilisation du vin » que notre gourou Marielle nous avait conseillé. La Commission Européenne y est villependée. Bon en France on a encore le droit de le faire alors profitons-en…comme d’habitude les méchant coupables sont les Fonds de Pension Américains (dont le courageux auteur ne cite pas le nom), et c’est bien là la monnaie de leur pièce puisque dans les superproductions américaines, les méchants sont désormais souvent soit français, soit extra terrestres. Bien sûr, les viticulteurs sont en détresse, mais toute cette règlementation très obscure liée aux AOC et à l’INAO ne leur est pas toujours favorable non plus. On arrive donc à des effets pervers pour les producteurs de petits crus. Il est absurde aujourd’hui de donner de l’argent tondu sur le dos des contribuables -sous forme de subventions ou de compensations, pour arracher des vignes, transformer du bordeaux en vinaigre. Il est encore plus absurde de prévoir qu’une fois que les vignes des producteurs vulnérables auront été arrachées,la commission pourrait continuer à alimenter un pipe line (sorte de perfusion de réanimation) pour les agriculteurs- et ainsi acheter leur silence?- en appelant ça « aide à la création de paysages » (p.23 du livre). Les mesures sur la protection de l’environnement « contamination du sol et urtilisation de produit phyto pharmaceutiqes » me semblent être des mesures utiles (p.25)envisagée par la Commission. Les étiquetages tels qu’il sont réglementés en France me semblent assez imprécis en ce qui concerne le vin, on ne connait pas les taux d’antibiotiques, d’antifongiques, de divers chimiques desherbants que contiennent les produit que nous buvons. L’INAO fait une fixette sur les grands crus, les premiers crus classés, et personnellement ça me classe les oreilles. J’aimerais connaitre la dangerosité chimique de ce que je bois. Peut être que nos collègues de cours qui travaillent à l’AFSSA pourraient nous renseigner là dessus ?
Mr Jennar, P.23, critique le fait qu’on se dirige vers des produit « de marque » plutôt que….plut^ot que quoi, au fait ? Le système qui existaient déja n’était-il pas l’assemblage de petites marques, les AOC et leur classement ( « premiers grands crus classés » = marques de luxe Porsches et Hermès des vins et les VDQS = sorte de Fiat ou de Lada, et toutes les piquettes de Grouzy=low cost). Avec les marques, CE SERA PAREIL. Le vin est vendu dans les supermercados de tous les pays, l’étiquetage est parfois plus parlant et informatif en Italie ou en Espagne. En quoi « vin avec indication géographique » ou »vin sans indication géographique »(p.37 du livre) est il plus épouvantable que « cotes du rhone » ou « vin d’Alsace », qui existent déja et qui n’ont jamais (mon palais s’en souvient)été synonyme de qualité. C’est peut etre plutot à la qualité et A DE VRAIS CRITERES DE QUALITE qu’il faudrait réfléchir, sur les étiquettes d’hier, d’aujourd’hui et de demain : qualité gustative et sanitaire (taux de produits chimiques?)
L’Europe est un projet qui a toujours fait r^ver, l’empire romain en était l’ébauche, la description rêveuse qu’en fait Klaus Mann dans « Le tournant » est déchirante. On s’éloigne aujourd’hui d’un idéal Européen en raison d’une part d’une course au fric et au pouvoir généralisée, qui a existé de tous temps, et d’une Commission Européenne, lente, bureaucratique, dont le role est de pondre des règlements. Elle doit faire face aux méchants capitalistes et aux écologistes biscornus, aux agriculteurs-petits producteurs soucieux eux aussi de leurs intérets. Tous, y compris les agriculteurs, les entrepreneurs de travaux publics, les maires des jolis villages en ruine, critiquent cette commission et en meme temps lui pompent du fric au lieu de se conduire en entrepreneurs responsables. Prise en sandwich entre des privilèges de clocher propres à chaque pays (qui souvent défendent avec plus ou moins de bonne foi une identité culturelle), et la mondialisation avec l’OMC , la Commission Européenne essaye de faire au mieux et c’est IMPOSSIBLE. Elle va peut etre étouffer ou se suicider, mais pour le moment des fonctionnaires zélés à moralité variable essayent de travailler…Paix à son ame, et rigolons plutot du portrait de Marianne Fisher Boel, clone de la magnifique, splendide, admirable, Dorothy Winshaw, issue de l’imagination fertile de Jonathan Coe dans « Testament à l’Anglaise » livre prophétique des années 90. Marianne aura-t-elle le meme destin que Dorothy ? Testament, ça, c’est un livre ! C’est tout le problème de « Menace sur la civilisation du vin » : ce livre n’a strictement aucun humour. A la votre. Merlotte.
Le petit quizz du vin (Kilien Stengel- Dunod)
un petit livre à laisser trainer qui permet de tester nos connaissances sur les appellations, les cépages, les aromes, le vocabulaire…. des questions faciles : quel est le cépage principal du Bourgogne ou plus difficile que fournit la forêt de Troncay….
bonne lecture